Maple Leaf

Orchestre Partenaire

Les Violons du Roy

Orchestre

Bernard Labadie, Chef fondateur

Fondation: 1984

Fondé en 1984 par Bernard Labadie, Les Violons du Roy regroupe une quinzaine de musiciens. L’orchestre de chambre aborde les répertoires baroque et classique et son approche est influencée par les récentes recherches portant sur l’interprétation des musiques des 17e et 18e siècles. De plus, Les Violons du Roy explorent régulièrement le répertoire des 19e et 20e siècles.

Au cœur de l’activité musicale de Québec, Les Violons du Roy sont connus à travers l’Amérique du Nord grâce, entre autres, à leurs nombreux concerts diffusés sur les ondes des réseaux français et anglais de Radio-Canada et du réseau NPR. Ils ont également donné plusieurs dizaines de concerts en Europe, notamment au Concertgebouw d’Amsterdam et à la Philharmonie de Berlin. Leur présence aux États-Unis comprend de régulières escales, dont New York, Chicago et Los Angeles.

La discographie des Violons du Roy, récipiendaire de trois prix JUNO et d’un prix Félix, compte 31 titres. Douze sont parus sous étiquette Dorian et dix sous étiquette ATMA. Avec Virgin Classics, l’orchestre a enregistré quatre disques avec les solistes Vivica Genaux, Truls Mørk et Alexandre Tharaud. D’autres enregistrements ont aussi été réalisés avec Marie-Nicole Lemieux (Naïve), Marc-André Hamelin (Hyperion) et Valérie Milot (Analekta).

Compositeur
Photo of Yannick Plamondon

Yannick Plamondon

Lieu de naissance: Québec, QC

Domicile: Québec, QC

Yannick Plamondon compose une musique caractérisée par un intérêt marqué pour la couleur, le tournoiement virtuose des idées et la mise en scène des sons. Autodidacte, issu du rock alternatif, il a étudié la composition au Conservatoire de musique de Québec et de Montréal (Prix avec grande distinction). Ses œuvres sont jouées et diffusées dans de nombreux pays. Il été collaborateur au quotidien Le Soleil, à la radio de Radio-Canada et est, depuis 2008, titulaire de la classe de composition et de musique de chambre contemporaine du Conservatoire de Musique de Québec. Passionné de collaborations, on a pu le voir en 2007 aux côtés de Yannick Nézet-Séguin et du chanteur Pierre Lapointe en tant que co-orchestrateur de la version symphonique de La forêt des mal-aimés aux FrancoFolies de Montréal. Il a aussi coécrit la musique du Conte crépusculaire, du chanteur Pierre Lapointe et du plasticien David Altmejd, pour la Galerie d’Art contemporain de l’UQAM.

Son travail a été récompensé à plusieurs reprises. Il a notamment remporté le Concours des jeunes compositeurs de Radio-Canada, un Prix Québec-Flandre, le Prix Jules-Léger du Gouverneur général du Canada et un Prix d’excellence des arts et de la culture (Oeuvre de l’année 2014) décerné par le CALQ.

Commande

Wīhtikōw: In memoriam femmes mortes, enlevées et disparues

22 septembre 2017

Toronto Symphony Orchestra

Achat de billets

14 septembre 2017

Les Violons du Roy, Ville de Québec

Depuis 2014, on sait qu’au cours des 30 dernières années, environ 1186 femmes autochtones ont disparu ou ont été assassinées. Le 8 décembre 2015, le nouveau gouvernement fédéral décidait de mener une consultation auprès des familles et des proches de ces femmes. Il a ensuite institué une commission dont le mandat visait à « faire la lumière » sur leurs cas. Depuis lors, les commissaires traversent tout le territoire et récoltent les témoignages des familles et des amis des disparues.

Quand on pense à ces femmes, on entend leurs cris, des branches qui craquent sous le pas précipité de leur course aveugle et désespérée. Le bruit, c’est une affaire de musicien; donc, je connais bien. L’empathie et les émotions qui se dégagent ensuite sont lointaines et différées, mais deviennent très intenses lorsqu’elles se rapprochent…

Wīhtikōw, c’est une monstruosité mythique résultant de l’anthropophagie. C’est aussi un endroit dont on ne sort jamais, une rivière dont les méandres n’en finissent plus, bref, une sorte d’enfer dans la culture des Premières Nations (voir le film de Robert Morin, Windigo, 1994).  C’est enfin une paraphrase de l’empreinte spectrale (telle une radiographie) d’un cri de femme long de deux minutes.