Les nuances : Danse villageoise, de Claude Champagne

En musique, les compositeurs et interprètes disposent de plusieurs moyens pour exprimer le caractère d’une œuvre et lui donner vie. Les nuances sont un de ces moyens. Elles indiquent les différents degrés de volume ainsi que l’intensité avec laquelle une note est jouée.

Dans Danse villageoise, le compositeur montréalais Claude Champagne se sert brillamment des nuances pour animer et ajouter du caractère au thème principal, qui est répété à divers degrés de volume et d’intensité. Ces variations sont aussi mises en relief par les différents instruments qui jouent chaque partie. Dans l’ouverture, vous allez entendre les violons et les flûtes jouer fort et avec énergie, et la section des cuivres accentuer certaines notes pour ajouter de l’impact. Le thème est ensuite repris par le violoncelle plus doucement et à plus faible volume.

L’italien est l’une des langues les plus utilisées pour le vocabulaire musical. On se sert des termes suivants pour décrire les nuances :

« piano » (p) signifie doux, et indique qu’il faut jouer doucement.
« mezzo-piano » (mp) signifie moyennement doux, et indique qu’il faut jouer plutôt doucement.
« mezzo-forte » (mf) signifie moyennement fort, et indique qu’il faut jouer un peu fort.
« forte » (f) signifie fort, et indique qu’il faut jouer fort.

À l’aide du localisateur de mélodie, suivez la ligne mélodique principale de Danse villageoise. Remarquez comment les différentes sections de l’orchestre interprètent la mélodie avec des nuances différentes, indiquées elles aussi par le localisateur de mélodie.

Concert du Toronto Symphony Orchestra sous la direction de Lucas Waldin, enregistré en direct au Roy Thomson Hall, le 11 juin 2017.